Lors du dernier Conseil Métropolitain, nous avons pu entendre Mme Chloé Pantel, coprésidente du groupe UMA (Une Métropole d’Avance) et élue de la majorité à la Ville de Grenoble, présenter plusieurs amendements lors du vote du budget 2024 de la Métropole, visant à augmenter la taxe foncière et la taxe d’habitation sur les résidences secondaires. Après un vote défavorable du conseil sur ces amendements, le groupe UMA a tout de même voté le budget 2024, tout en votant contre la fiscalité proposée.
Pourtant, lorsque sept élus de la majorité grenobloise ont exprimé un désaccord sur une hausse de 25 % de la taxe foncière tout en votant le budget, le Maire a décidé d’exclure ces élus de son exécutif. Cohérence, quand tu nous tiens….
De deux choses l’une :
• soit un désaccord sur un budget rend impossible une gouvernance partagée : il faut exclure les élus qui expriment leurs doutes et leurs craintes.
• soit l’on considère qu’un désaccord peut être exprimé sans contraindre le bon fonctionnement d’une majorité, dans laquelle la libre expression est garantie.
En d’autres termes : soit UMA doit quitter la majorité métropolitaine au vu de son désaccord sur le budget ; soit la majorité grenobloise, par telle jurisprudence, doit réintégrer les élus qu’elle a exclus auparavant.