Mesdames, Messieurs,
Les grenobloises et les grenoblois noteront qu’en ce 18 décembre, Grenoble en Commun a décidé de voter en défaveur d’un amendement visant à réduire la taxe foncière de 10 %. Nous n’aurons aucun mal à le rappeler si, un jour, il vous venait l’idée de finalement baisser le niveau de taxe foncière dans un souci purement électoraliste.
Pourtant, qui peut encore croire, ou faire croire, que cette augmentation de taxe a servi à financer ce boulet fiscal qu’est le bouclier climatique et social, ou à relancer les investissements ? Chacun le sait et le sait très bien : cette augmentation de taxe foncière n’est là que pour équilibrer les finances de la ville, dans une logique de ‘bonne gestion’ des comptes et de maintien de l’épargne à des niveaux élevés, en pleine inflation. Elle n’est en aucun cas la garantie d’une amélioration du quotidien des grenobloises et des grenoblois.
Ainsi, pour toutes les raisons que mes collègues du groupe Grenoble Démocratie Écologie Solidarité et moi-même venons d’énumérer, parce que vous avez refusé d’élaborer le budget de la ville dans une démarche constructive, parce que vous avez voté contre notre amendement de baisse des taux d’imposition, nous votons évidemment contre ce niveau de taxe foncière que nous dénonçons depuis sa mise en oeuvre. C’est plutôt un plan de rigueur budgétaire associé une gestion de management privé d’une collectivité.Mais ce n’est pas tout : nous nous tenons également à la disposition des élus de la majorité pour discuter à l’avenir de nos propositions pour équilibrer ce budget sans avoir à maintenir un tel niveau de fiscalité. Il était possible, et souhaitable, de faire autrement. Un autre budget était possible. Mais votre vote actera définitivement une perte de pouvoir d’achat des grenobloises et des grenoblois dans un contexte social qui ne devrait pas le permettre.