Nous avons voulu montrer par nos prises de paroles et par nos propositions qu’un autre budget était possible.
Les grenobloises et les grenoblois ne peuvent plus supporter que les politiques grenobloises se résument au “there is no alternative” d’une Margaret Thatcher, qui, vous l’entendrez, ne correspond pas exactement à l’idée que l’on se fait de la politique lorsque l’on est de gauche.
Nous avons proposé un budget équilibré. Une baisse de la taxe foncière, soit un gain de pouvoir d’achat pour des dizaines de milliers de grenoblois, aurait coûté environ 20 millions d’euros. 20 millions d’euros que nous pouvions trouver en fonctionnement et en investissement.
Nous proposions de supprimer le boulet fiscal de ce deuxième mandat, le bouclier climatique et social. Nous l’assumons. Il faut tout reprendre depuis le début en la matière. Les années vont se succéder et ce boulet fiscal restera comme le symbole de ce deuxième mandat : un coup de communication sans changement radical dans le quotidien de nos concitoyennes et nos concitoyens.
D’autres sources de revenus étaient possibles : Nous aurions pu aller chercher de quoi financer une baisse des taux d’imposition par une baisse du niveau de dépenses en travaux et études. Que les grenobloises et les grenoblois nous écoutent : 60 M d’euros sont attribués en travaux et études : les dépenses sont deux fois plus élevées que sur les 10 dernières années !
Par ailleurs, notre contre-budget ne comprend même pas le manque à gagner de nos relations délétères avec les autres collectivités, notamment la Métropole, et la possibilité d’une reprise du dialogue avec elles pour s’assurer les recettes de cession de nos sociétés. Des dizaines de milliers de grenobloises et de grenoblois subiront votre isolement.Il y a neuf mois, le débat était permis, vous avez eu notre vote. Aujourd’hui, nous doutons que le débat ait vraiment eu lieu au sein de votre majorité : vous n’aurez pas notre vote.