Une fois n’est pas coutume, le projet d’aménagement de la place de Metz a permis de faire émerger un consensus, l’occasion pour nous de demander au Maire de faire preuve de la même conciliation pour d’autres projets plus sensibles.

Lors du Conseil Municipal du 16 décembre 2024, Pascal Clouaire est intervenu au nom de l’intergroupe pour saluer le projet d’aménagement de la place de Metz. Alors que nous avions pris pour habitude de débattre de projets qui suscitent toujours plus de rejet parmi les habitants, force est de constater que ce projet-là est une réussite.

Réussite d’abord parce qu’il devenait urgent de repenser la place de Metz : 

• Elle est dans un état déplorable, dangereuse tant pour les piétons et les cyclistes que pour les automobilistes. 
• Elle dispose d’un véritable potentiel de cachet, gâché par la trop lourde présence visuel du parking en son centre.

Mais ce que nous saluons par-dessus tout, c’est le changement de méthode. Cette fois-ci, le dialogue a été bien mené avec les commerçants de la rue de Strasbourg et a mené à ce que cette majorité mette – enfin ! – de l’eau dans son vin. 

pourquoi attendre que la colère monte pour enfin écouter ?

Derrière cette écoute salutaire se dévoilent pourtant de nombreux questionnements : en effet, comme le demande Pascal Clouaire dans son intervention : pourquoi attendre que la colère monte pour enfin écouter ? Comment ne pas s’inquiéter de voir progresser l’argumentaire selon lequel le seul moyen de se faire entendre auprès de cette Municipalité est encore d’aller au bras de faire. En effet, pour la rue de Strasbourg, c’est sous la pression que les choses ont bougé. Pressions qui auraient pu être empêchées, si le Maire avait été à l’écoute dès le début.

Enfin, prenons ce revirement comme ce qu’il est, un changement de méthode. Notre désir est que ce changement s’applique à tous les autres projets qui en cours et qui méritent toujours notre attention et notre écoute : 

• A la Villeneuve, où les habitants rejettent encore le projet de lac baignable
• Avenue Jeanne d’Arc, où le projet de réaménagement fait encore débat
• Cours Berriat, pour lequel nous avions demandé une expérimentation que vous avez refusée

Ce changement de méthode, nous l’appelons de nos vœux. La balle est dans le camp de cette majorité. A eux de décider si l’écoute dont elle a fait preuve au sujet de la place de Metz demeure une exception, ou si elle prend le chemin d’une fin de mandat placée sous le signe de la co-construction.